Être coaché(e), c’est prendre rendez-vous avec son existence Que cherche-t-on dans cette expérience d’être coaché(e) ? Que risque-t-on ? D’être déstabilisé(e) ? D’être émerveillé(e) ? D’être en accord avec soi-même ? Généralement les trois !
L’intérêt pour le coaching de vie vient de notre appétence à nous découvrir, à nous rapprocher de notre Être authentique, à apprendre de nos parts d’ombre.
Chaque sujet coaché cherche une confirmation de soi tout autant qu’une confrontation à soi. Mais il ne s’agit pas seulement de converser avec soi. C’est aussi et surtout d’entreprendre un voyage à la fois de connaissance de soi, d’exploration, de découvertes de nouvelles capacités et compétences. C’est aussi incarner de nouveaux savoir être et savoir-faire.
Être coaché(e), c’est prendre rendez-vous avec soi mais aussi avec son existence.
ZOOM SUR… le métier de coach de vie
Pourquoi le coaching de vie se nomme-t-il coaching … de vie ?
Cette question est récurrente. Pourquoi le coaching de vie se nomme-t-il coaching … de vie ? Et pourquoi pas coaching « tout court » ? Ou coaching en développement personnel ? Ou coaching de performance ? Ou coaching orienté « solutions » ? Quel écart existe-t-il entre le coaching de vie et les autres pratiques ? Trois éléments le distinguent : le positionnement sur l’échiquier de la grande famille « coaching », la posture spécifique du coach de vie, et le dispositif relationnel déployé entre le coach de vie et la personne coachée.
Le positionnement situe le coaching de vie au cœur du référentiel lié à la relation d’accompagnement. Le coaching de vie ne s’inscrit pas dans le cadre d’une relation d’aide, d’assistance, ou thérapeutique. Par ailleurs, il n’oriente pas, il ne conseille pas. La posture qui découle de ce positionnement invite le coach de vie à se poser à côté de la personne accompagnée, à l’accueillir telle qu’elle est, là où elle en est, et l’accompagner là ou ses besoins profonds l’orientent, avec douceur, bienveillance, respect et considération.
C’est une posture qui cultive naturellement la présence à soi et à l’autre, l’ouverture, l’accueil inconditionnel de ce qui émerge chez le sujet, ainsi que la non-analyse, le non-jugement, la non-emprise. Et enfin le dispositif relationnel, qui contribue avec le positionnement et la posture du coach de vie, a tisser un contenant directionnel dans lequel s’inscrit l’accompagnement, à savoir : recevoir la personne qui exprime une demande, (et pas se focaliser sur la demande en cherchant à l’analyser et de surcroît, en oubliant la personne qui l’exprime !), faciliter le questionnement et l’exploration par la personne elle-même de ses besoins profonds, aller en sa compagnie jusqu’à l’élaboration d’un objectif de vie basé précisément sur un ou plusieurs besoins fondamentaux de la personne, la mise en œuvre et la réalisation de l’objectif de vie, et jusqu’à une séance de consolidation qui a comme intentionnalité de mettre en conscience tout le chemin parcouru.
L’appellation coaching de vie provient du passage par un objectif de vie, qui mobilise l’ensemble des énergies incarnantes de la personne accompagnée.
Bien sûr, le coaching de vie contribue à une meilleure connaissance de soi mais plus encore à mobiliser des ressources, des capacités et surtout des potentialités en vue de réaliser ce qui fait sens pour le client. Dépasser le stade de la demande, du manque, et l’accompagner à éclairer ses besoins fondamentaux à partir de là ou il en est dans sa vie, est la première étape du coaching de vie. Une fois un ou plusieurs besoins identifiés, qualifiés et priorisés, un processus constituant et structurant (dispositif relationnel directionnel) se propose au client. Celui-ci élabore un objectif de vie, c’est-à-dire un évènement futur propre à réaliser ce qui lui est le plus cher, le plus accomplissant.
Cette perspective d’un projet précis à incarner dans sa vie, un objectif spécifique au client, accessible bien évidemment, dont la faisabilité est validée et actée temporellement, constitue une seconde étape. Ce parcours le conduit à entrer au cœur d’un cheminement à la fois intime et ouvert sur le monde, à la fois complexe et audacieux, mais surtout impliquant la globalité de son Être, de ses ressources et de sa créativité.
Le client se découvre alors des capacités à innover, à bâtir, à expérimenter, à se relever en cas d’échecs, à étayer un parcours, à apprendre par lui-même à s’inscrire dans son histoire, pleinement, entièrement, avec puissance et authenticité. La personne coachée n’a pas seulement voyagé en elle, appris à se connaître comme le ferait un coaching de développement personnel, mais plus encore elle a su se questionner, se remettre en cause et s’offrir un libre-arbitre, une liberté, dans sa réorientation créatrice de son existence.
L’appellation coaching de vie prend alors tout son sens !